Les AD disposent de plusieurs chambres individuelles plutôt grandes et bien décorées avec des lits confortables. Ne vous méprenez pas, on ne vous apportera pas le petit-déjeuner non plus.

On se croirait presque dans un restaurant gastronomique: plusieurs tables avec des nappes (plus ou moins) blanches, de la musique classique et un énorme lustre. La menu change souvent et la nourriture n'est pas trop tarabiscotée mais bonne. Il y a même du vin.

Ce magnifique salon un peu bling-bling sert de lieu de rencontre aux plus sociables des Artist Dolls (la moitié reste en général enfermé dans la bibliothèque). On y parle art ou littérature, on philosophe, et on s'amuse un peu quand même. Les AD sont en effet tellement friqués que la salle est équipée dernier cri.

Les Artist Dolls ont converti la salle de bal (un peu inutile puisqu'il y avait déjà une salle à manger) en bains. Il y a deux baignoires géantes pour se laver en commun sur fond d'une fugue de Wagner et aussi des individuelles. Surtout, des tonnes de savons parfumés, crèmes pour le corps et autres produits de beauté sont disponibles pour les plus coquets. C'est aussi un peu l'occasion d'exhiber son corps de rêve et ses vêtements de marque. N'essayez pas de lire en vous baignant, ça ne marche pas très bien.

La bibliothèque occupe tout un étage sur les cinq. Des milliers d'ouvrages sont libres à la consultation, et il y a aussi des ordinateurs. Il n'est pas rare que certains rats de bibliothèque restent ici pour lire toute la nuit.

Des murs tapissés de miroirs et une sono d'enfer: rien de tel pour les Artist Dolls danseurs. 

Les AD entretiennent soigneusement cette magnifique roseraie. Une petite fontaine coule paisiblement au fond de la serre. Bref, le lieu idéal pour un bon bouquin ou une déclaration d'amour/de haine.

Personne n'est jamais entré dans le bureau d'Ève, à part son secrétaire. Peut-être à cause de la double porte blindée, ou simplement parce qu'Ève ne supporte pas qu'on entre dans son espace personnel. Il faut dire que la pièce est très grande mais que c'est toujours le bordel.