We are we are the broken

Que dire d'Ivy... Cette jeune fille est assez spéciale dans tous les sens du terme. Je sais jamais comment me comporter quand je suis avec elle, elle me fait un peu peur avec ses sauts d'humeur et son envie de se battre avec tout ce qui bouge. On la met jamais à la caisse parce qu'elle fout les ch'tons aux clients, donc la plupart du temps on la laisse dans l'arrière boutique à tester les jeux comme ça tout va bien. Je sais pas pourquoi le boss l'a toujours pas viré, lui aussi il doit avoir peur d'elle. Sinon elle est plutôt du genre solitaire, elle va pas vers les gens au contraire lorsqu'ils ont l'audace de l'approcher Ivy leur lance un regard de mépris qui les envoit tout de suite faire demi-tour. Moi, elle me parle parce que je suis le mec qui lui apporte son café tous les matins, mais bon parler est un grand mot. Dire merci? Ivy? Vous êtes sérieux. Non les seules paroles qu'elle me dit sont "Il était temps gros lard.", "Tu pourrais pas bouger ton cul, tu me gâches la vue." et "Putain, quand est-ce que ces sales américains vont fabriquer une machine à thé.". Donc ouais, j'ai pas grand chose de positif à dire, même si j'essaye de toutes mes forces de trouver un truc là.

~ Un collègue de travail

Ma fille est une erreur de la nature. Jamais je n'aurais dû la mettre au monde. Dès qu'elle était assez âgée pour être consciente de ses actes elle faisait déjà tout pour rendre la vie des gens misérables. Je me rappellerais toujours de cette fois où sa nourrice lui avait apporté une boite de crayon de couleur, elle avait alors quatre ans, et elle lui avait envoyé dans la figure en souriant de son sourire mesquin qu'elle a toujours aujourd'hui. Ivy faisait toujours en sorte de nous mettre au bout du rouleau, elle ne mangeait pas préférant envoyer le contenu de ses assiettes sur les murs où sur sa pauvre nourrice. Des nounous elle en a eu beaucoup, je ne saurais pas donner le nombre exacte, mais les demandes de licenciement pleuvaient à l'époque. Son comportement n'a jamais changé, même lorsque je l'ai envoyé chez son père à ses dix ans celui-ci n'arrêtait pas de me demander de la reprendre tellement il n'en pouvait plus. Mais je ne voulais pas de ce petit monstre chez moi, c'était son tour de s'en occuper. Maintenant elle a dix-huit ans donc je suppose qu'il s'en est débarrassé, personnellement c'est ce que j'aurais fait.

~ Rebecca Stone, mère d'Ivy Rivers

Ivy elle mâche pas ses mots, toujours là à rabaisser les gens, après cette garce s'étonne que les gens veulent l'assassiner dans son sommeil. Pfff, je sais pas quoi faire d'elle sérieux. Elle se bât bien, ça je suis bien obligé de l'avouer, c'est pour ça que je la garde sous mon aile d'ailleurs. Sinon ça ferait bien longtemps que je l'aurais envoyé dans un autre club. Un jour je l'ai croisé dans une ruelle, elle était en train de foutre un tollé à deux mecs beaucoup plus âgés qu'elle malgré son apparence de maigrichonne, ses adversaires étaient en sang alors qu'Ivy avait juste quelques égratignures, c'est là que j'ai vu son potentiel de fighteuse. Ok, mon club n'est pas très légal, mais quand je lui ai proposé de me rejoindre elle a simplement demandé, avec sa voix de chieuse, combien elle allait toucher. Depuis c'est un peu devenue la star du club, elle vient plus aussi régulièrement qu'avant depuis qu'elle a rejoint sa secte de poupée, mais quand elle se ramène tout le monde veut se battre contre la Flame Verte, comme on l'appelle dans le milieu.

~ Propriétaire d'un Fight Club louche